Ma démarche artistique
Sophie, Artiste du vivant et du sensible
Je suis une chercheuse en quête de vérité, de lumière, du beau. Les carnets, le papier, le trait, les couleurs… sont mes compagnons de toujours. Peindre, écrire, est mon langage, un langage qui se parle aussi dans le silence Je les façonne pour vous, pour qu’ils deviennent ces objets uniques qui vous accompagnent dans vos propres élans créatifs.
Car j’aime imaginer que mes créations puissent devenir le prolongement de vos histoires, de vos rêves, de ce que vous avez de plus précieux à déposer.
Et si les objets que l’on choisissait racontaient une histoire
celle du lien entre les mains et le cœur, entre la matière et l’invisible
Créer c’est respirer
Je ne peux être, ni comprendre, sans être créative.
C’est ma respiration intérieure, ma façon d’être, mon langage.
C’est mon moyen d’expression, celui par lequel j’exprime et trouve mon identité.
C’est vivre, vibrer.
C’est le moyen d’exprimer mon essence, par les couleurs, les mots.
C’est entrer en contact avec les autres.
C’est exprimer la beauté du monde, et celle du cœur.
C’est sublimer le réel pour en extraire tout le merveilleux, et partager, diffuser cet élixir de vie.
Cette créativité fusionne avec mes pensées, développe mes prises de conscience, se présente le matin dans mes peintures intuitives, premières respirations et retrouvailles avec moi-même. Dans chacune de mes créations, il y a cette invitation : prendre le temps de s’arrêter, de ressentir, de créer. Des espaces pensés pour accueillir vos mots, vos dessins, vos émotions.
Elle est, dans la journée en mouvement, dans l’atelier lorsque je crée des carnets ou que je peins. Elle est un besoin que j’ai de traduire ce qui se vit à l’intérieur. Elle s’adapte aux mouvements de mon être, elle évolue, elle éclot. Elle me nourrit et elle se nourrit de mes pensées. Elle est mon sourire du cœur.
Créer comme chemin de vie
Un appel dès l’enfance, avec des créations intimistes et le besoin de créer un univers où m’exprimer et me réfugier. Puis adolescente vacillante, sans trop de repères j’y ai trouvé le moyen d’apprendre, de ressentir une passion. C’est cette quête qui m’a menée jusqu’à des études d’art à Nice à l’EPIAR (Ecole Pilote Internationale d’Art et de Recherche) et à l’obtention du diplôme d’état (DNSEP).
Là-bas, j’ai expérimenté la liberté de créer dans un espace d’expériences ouvert pour soi, encadré d’enseignants passionnés. Un privilège.
J’y ai exploré le dessin, l’aquarelle, le modelage, la sculpture… Mais toujours, le dessin reste pour moi un langage essentiel, une plongée intérieure, un espace d’introspection et de lien profond avec moi-même.
Créer pour transmettre et partager
Pendant des années, j’ai enseigné dans des écoles et créé des ateliers d’expression ouverts à tous, pour que chacun puisse explorer sa créativité, librement. L’enseignement, la transmission, le partage de cette part sensible sont au cœur de mon parcours. Bientôt, je proposerai à nouveau ces espaces d’expression artistique, pour offrir à chacun un moment suspendu, un temps pour se reconnecter à soi à travers la création.
Créer c’est aussi apprendre auprès des mains expertes
Parce que chaque geste compte, j’ai voulu me former au savoir-faire artisanal.
Auprès de Marianne Somma, j’ai découvert la précision du travail du cuir, la noblesse des matières, l’art de transformer le brut en précieux.
Puis, avec Odile Quersin, j’ai plongé dans l’univers de la reliure : un monde de patience, de minutie et de beauté silencieuse.
Ces formations ont ancré ma pratique dans une dimension sensible et concrète.
Elles nourrissent aujourd’hui mes créations d’un profond respect pour la matière et les gestes qui la façonnent.
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Mes inspirations
Le dessin
Il me permet l’étude, la réflexion, l’observation. Dans le dessin, la ligne, il y a tout pour moi. Je me souviens d’une exposition à Marseille où, pour la première fois j’ai vu le dessin à la plume sur papier “Descente de croix” du peintre Giovanni Battista Tiepolo, mon premier coup de foudre.
Une émotion que je retrouve dans le travail à l’encre et à la plume ; le geste juste, la finesse et le processus du dessin qui raconte le temps du dessin.
Vibrations et mouvements
Elle s’est dévoilée lors de l’immersion au musée de l‘Orangerie à Paris devant les Nymphéas de Claude Monet.
Toutes ces vibrations de couleurs, ces touches en mouvements ont été un vertige immense, une émotion très forte.
L’immensité, la beauté, la lumière tout vibrait.
La quête de l’essentiel
Dans mes rencontres avec la sculpture en marbre d’Auguste Rodin “La Danaide. La beauté, la grâce des lignes, la sensualité, la pierre sur laquelle glisse la lumière, et devant les sculptures de Constantin Brancusi ; la quête de l’essentiel.
Je me suis mise à sculpter le marbre, à la recherche des lignes parfaites, aller au cœur de la matière. La recherche… je suis toujours encore une chercheuse en quête d’absolu.
Et tout autant…
La calligraphie chinoise, l’importance du geste juste, l’équilibre entre le vide et le plein. Aristote parle à ce propos de médiété, rechercher la voie et l’action dans un juste milieu entre deux excès.
Cela rejoint cette phrase d’un de mes enseignants “tu es dans la recherche de l’être essentiel du fond des choses”. C’est ce qui m’a toujours animé en fin de compte c’est de trouver cette lumière, un accord de justesse en moi. Rassembler les morceaux de moi, d’histoire, de mon histoire et vivre le divin en toute chose à l’intérieur de mon cœur pour y trouver l’apaisement.
Mon lieu de création en Ardèche
un écrin de nature, source d’inspiration
Fermez les yeux un instant… Imaginez un lieu en pleine nature, au milieu des arbres, en hauteur. Un lieu où chaque matin respire la force du vivant. Une force douce, subtile, qui enracine, qui équilibre. Autour de soi, les êtres que l’on aime. Et les compagnons à quatre pattes, avec qui se partage un dialogue silencieux, complice.
Chaque jour, débute ici pour moi les retrouvailles du matin.
Un temps pour respirer, me poser, revenir à l’intérieur de moi. Un temps pour peindre, pour m’occuper des gestes simples de la maison, pour marcher, pour entrer doucement dans l’atelier. Tout cela est un équilibre, un dosage fin, un mouvement entre le dehors et le dedans. Tout est lié. Tout est énergie.
Alors chaque jour, je m’aligne, pas à pas, avec mes pensées, pour être un peu plus consciente, plus juste, plus vraie. Incarner mes valeurs.
Mon atelier est là, à l’étage, discret, simple. Pas bien grand. Mais il me suffit. Parce que c’est un cocon, un refuge. Un lieu où je peux déposer, où je peux peindre, créer, entourée de calme et de lumière.
J’ai besoin de ce calme, profondément. De ce silence. Mon esprit est souvent en mouvement, agité. Alors, ici, je viens poser le mental, déposer les pensées.
Créer. Respirer. Faire de la place. Un espace de vide où naît la plénitude.
